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Le procès contre Boeing se recentre sur une seule victime après un accord à l'amiable

| AFP | 239 | Aucun vote sur cette news
Le site du crash d'un Boeing 737 MAX 8 de la compagnie Ethiopian Airlines, à Hama Quntushele, en Ethiopie, le 15 mars 2019
Le site du crash d'un Boeing 737 MAX 8 de la compagnie Ethiopian Airlines, à Hama Quntushele, en Ethiopie, le 15 mars 2019 ( Michael TEWELDE / AFP/Archives )

Le procès contre le constructeur aéronautique Boeing, le premier visant l'avionneur au civil après le crash d'un 737 MAX 8 de la compagnie Ethiopian Airlines en 2019, s'est poursuivi mercredi autour d'une seule plainte, après un accord à l'amiable concernant la seconde qui était programmée.

S'exprimant peu avant l'ouverture de l'audience de mercredi, l'avocat Robert Clifford - qui a représenté les proches de 68 victimes - a annoncé à l'AFP que trois plaintes au total avaient fait l'objet d'une transaction à l'amiable la veille au soir.

L'une d'elles était inscrite au procès qui s'est ouvert lundi dans un tribunal fédéral de Chicago (Illinois, nord des Etats-Unis). Des dates d'audience n'avaient pas encore été fixées pour les deux autres.

Ces accords doivent encore être validés par le juge Jorge Alonso, qui centralise toutes les plaintes liées à cet accident.

M. Clifford a souligné que l'accord permettait "de raccourcir l'entièreté du procès" puisqu'il se poursuit désormais avec une seule plainte, défendue par un autre cabinet.

L'avocat a anticipé un verdict vendredi ou lundi, alors que le procès devait durer au moins une dizaine de jours, et il sera annulé si un accord est trouvé pour la plainte restante.

Le 10 mars 2019, un Boeing 737 MAX 8 effectuant le vol ET302 d'Ethiopian Airlines entre Addis Abeba et Nairobi s'est écrasé au sud-est de la capitale éthiopienne six minutes après le décollage, tuant les 157 personnes à bord, originaires de 35 pays.

Des proches de 155 victimes ont déposé plainte contre l'avionneur américain entre avril 2019 et mars 2021 pour mort injustifiée et négligence, entre autres. Avant le procès, il restait onze plaintes encore ouvertes.

- L'indemnisation en jeu -

La justice américaine n'a donc finalement examiné mercredi que la plainte des ayants droit de Shikha Garg, habitante de New Delhi, selon une journaliste de l'AFP présente dans la salle.

Agée de 32 ans et mariée depuis peu, Mme Garg était consultante pour un programme de développement de l'ONU.

Elle se rendait, comme beaucoup de victimes, à l'Assemblée des Nations unies pour l'environnement (ANUE) à Nairobi.

Elle préparait un doctorat consacré aux énergies renouvelables, après un master de sciences environnementales.

Elle avait rencontré son futur mari, Soumya Bhattacharya, via leur travail respectif pour les Nations unies. Ce dernier devait être du voyage fatidique mais avait annulé au dernier moment, pour des raisons professionnelles.

"C'est l'un de mes plus grands regrets, de ne pas avoir pu être avec elle", a-t-il témoigné devant la cour.

Le couple souhaitait avoir des enfants, a-t-il précisé. "Nous aurions formé une famille heureuse."

Le veuf a expliqué qu'il avait désormais peur de prendre l'avion, surtout s'il a été construit par Boeing.

L'avocat de l'avionneur avait un peu plus tôt souligné que l'entreprise reconnaissait sa responsabilité et qu'une indemnisation financière devait être versée.

"Boeing est d'accord (...) sur le fait que Boeing devrait payer une compensation importante", a déclaré Dan Webb. "Nous sommes simplement en désaccord sur le montant."

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