Pricée par le marché
Le CAC40 cash a clôturé la séance en faible hausse de 0,19% à 7749,39 points dans volume stable de 2,999 MD€.
La place parisienne est restée de marbre à la démission du Premier ministre et de son gouvernement. La France devrait connaître dans les prochains jours le nom de son nouveau Premier ministre le cinquième en seulement trois ans. Mais les investisseurs restent prudents quant à la suite des événements. Leurs inquiétudes se reflètent sur le marché obligataire, où le rendement de l’emprunt d’État français. Renault termine en tête du classement du CAC40 avec une hausse de 3,55% à 34,15 qui prévoit d’accélérer sa transformation face à la concurrence chinoise, selon son PDG.
Les résistances sont : 7873 et 7920 puis 7968 et 8007,50 (invalidation du double top) voire 8021 puis 8090,5 et 8126,5 voire 8153,5 puis 8189,5 et 8257,5 puis 8384 voire 8716 puis 8890 et 9340.
Les supports sont : 7825 puis 7790 et 7720 puis 7666 et 7633,5 puis 7599,5 voire 7571 et 7553 puis 7526 voire 7507,5.
En intraday, la tendance est haussière au-dessus de 7727 points.
Graphiquement, le Future CAC 40 (cf. données 14 heures) peine à s’extraire du seuil pivot des 7 790 points, ouvrant la voie aux vendeurs qui ont repris la main. Le repli observé a ramené l’indice vers la zone d’alerte intraday située à 7 720 points, autour de laquelle il oscille sans parvenir à dégager une tendance claire. Une clôture en dessous du support mineur à 7 666 relancerait la phase de consolidation en cours, avec des cibles successives à 7 553 points puis 7 526 points. À défaut de soutien sur ce niveau majeur, le risque s’accentuerait d’un retour sur le gap laissé ouvert en avril à 7 283 points, voire d’une poursuite du mouvement correctif vers 7 046 points, niveau projeté par la hauteur de la figure de retournement en triple top formée depuis la fin du printemps.
A l’inverse, mettre un terme à la séquence corrective nécessiterait un redressement durable, validé par le dépassement de la médiane du vaste couloir compris entre 7 550 et 8 007,5 points, zone qui canalise l’indice depuis le mois de mai. La borne inférieure correspond à la ligne de cou du double sommet à 7 550 points, tandis que la limite supérieure matérialise l’aire de relance haussière de moyen terme. Un premier signe d’amélioration apparaîtrait en cas de clôture au-delà de 7 820 points, ouvrant la voie à une progression graduelle vers les résistances de 7 873, 7 920 puis 7 968 points. Une dynamique plus robuste ne serait toutefois confirmée qu’au franchissement des 8 007,5 points, sous réserve de catalyseurs favorables.
Du coté des indicateurs, l’indice évolue au-dessus de sa moyenne mobile 20 et 200 néanmoins sous sa MM50, les histogrammes du MACD oscillent à la hausse mais restant toutefois sous la ligne de signal, le RSI est « neutre » tandis que les volumes sont en baisse par rapport à la séance de la veille.
Pour conclure, le produit spéculatif baissier reste maintenu dans les portefeuilles Dynamique et Investisseur, l’indice ne parvenant pas à relancer sa dynamique haussière de court terme. Si un retournement devait toutefois se matérialiser, une prise de bénéfices serait enclenchée, permettant de rediriger les capitaux vers des actifs offrant un signal technique plus lisible.
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